P.1386 - §3 À mesure que Jésus grandissait, sa pitié et
son amour
pour le peuple juif s'approfondirent, mais, les années
passant, un juste ressentiment se développa dans sa pensée contre la
présence, dans le temple de son Père, de prêtres choisis pour des
raisons politiques. Jésus avait un grand respect pour les pharisiens
sincères et les scribes honnêtes, mais il tenait en piètre estime les
pharisiens hypocrites et les théologiens déloyaux ; il considérait avec
dédain tous les chefs religieux peu sincères. Quand il examinait
minutieusement la conduite des dirigeants d'Israël, il était parfois
tenté de regarder d'un oeil favorable la possibilité de devenir le
Messie attendu par les Juifs, mais il ne céda jamais à cette tentation.
"When
we speak of the Being of a man in contradistinction to his ability, we mean his vital
soul; and when we say this Being decides, we mean that all his utterances are penetrated
with individual life, that every single expression [50] radiates personality, and that
this personality is ultimately responsible."
- Keyserling, Count Hermann, Creative Understanding, page 180.